Labor and the Growing Danger of War - An Urgent Message for Peace Action Now
Dear Sisters and Brothers,
International tensions are growing daily. Military budgets and war preparations are surging. Crippling economic sanctions are proliferating and Cold War rhetoric fills the airwaves and news feeds. The largest nuclear weapon states seem to be on a collision course.
Regardless of political persuasion, any rational person can see how dangerous the situation is becoming. The signs are everywhere, and they are unmistakable. Right-wing populist politicians and the fat cats in the defense industry who stand to profit from swelling arms spending are driving the world to the edge, even at the risk of dragging humanity into a nuclear inferno. If there ever was a time for peace action, and to push back against the militarists and warmongers, it is surely now.
Okay, one might ask, but what does all this have to do with the labor movement and the problems facing working people today? The answer is simple: EVERYTHING!
At different points throughout history, the Canadian and Quebec labor movements have opposed Canada’s involvement in NATO. NATO originated in the Cold War and now, with the threat of nuclear war growing by the day and with NATO becoming more reckless, the labor movement needs to stand against NATO once again. It has always been the working class which has fought the hardest against war and devastation, for international solidarity because it is working people that have been the most impacted by war and destruction. In a nuclear world, those stakes have multiplied a thousand-fold.
Every cent spent on war preparations are funds – and our tax dollars – that don’t go into improving people’s lives – for healthcare, housing, childcare, raising wages and benefits, and fighting the scourge of climate change. And, as we all know, investments in the armaments industry create far fewer jobs than in virtually any other sector of the economy. And then, of course, there is the cost of a nuclear war. No price tag is as high as that.
That is why the organized labor movement has a tradition of taking a firm stance against war, aggression, and increased military spending. That’s precisely what is needed today. Washington and the NATO brass in Brussels are now demanding even more spending on the war machine. We need to answer with one united voice: “Their wars, our deaths! Not in our name!”
The din of pro-war propaganda is staggering and non-stop. It aims to scare people and silence any questioning or opposition to their saber-rattling. But if labor and its partners and allies in the people’s movements speak out, it could make a big impact. Mass demonstrations against this aggressive alliance and its proxy war in Ukraine are growing in many NATO countries. And more and more countries in Africa, Asia, and Latin America are rejecting Washington’s new Cold War on China.
Canada could and should be a voice of peace, not an advocate of US and NATO wars and aggression. That’s why the Canadian Peace Congress and Mouvement Québécois pour la Paix are anxious to work closely with the CLC, Federations of Labour, affiliates, labor councils, and locals to help win a new independent policy based on peace and disarmament. In that sense, we also fight for Canada’s withdrawal from NATO and a new foreign policy of peace and disarmament.
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Le mouvement syndical et le danger de guerre accru
Agir pour la paix, c’est urgent !
Frères et soeurs,
Les tensions internationales s’exacerbent au quotidien. Les budgets militaires et les préparatifs de guerre explosent. Les sanctions économiques se multiplient et la rhétorique de guerre froide envahit les ondes et les fils d’actualité. Les plus grands États dotés d’armes nucléaires semblent être sur une trajectoire de collision.
Toute personne rationnelle – indépendamment de ses obédiences politiques – perçoit le danger de la situation : les signes avant-coureurs pullulent. Les populistes de droite et les gros bonnets de l’industrie de la défense qui profitent de l’augmentation des dépenses d’armement conduisent le monde au bord du gouffre, au risque d’entraîner l’humanité dans un enfer nucléaire. Plus que jamais, il est temps d’agir en faveur de la paix et de s’opposer au militarisme.
D’accord, dira-t-on, mais quel est le rapport avec le mouvement syndical et les problèmes auxquels les travailleur-euses sont confronté-es aujourd’hui ? La réponse est simple : TOUT !
À différents moments de l’histoire, les mouvements syndicaux canadiens et québécois se sont opposés à la participation du Canada à l’OTAN. L’OTAN a vu le jour pendant la guerre froide et aujourd’hui, alors que la menace d’une guerre nucléaire grandit de jour en jour et que l’OTAN devient de plus en plus imprudente, le mouvement ouvrier doit s’opposer à l’OTAN de nouveau. La classe ouvrière a toujours été celle qui s’est le plus battue contre la guerre et la dévastation et celle qui a le plus lutté en faveur de la solidarité internationale, car ce sont les travailleur-euses qui sont les plus touché-es par la guerre et par la destruction. Dans un monde nucléaire, ces enjeux sont décuplés.
Chaque sou dépensé pour la guerre est autant de fonds - perçus par nos impôts - qui ne servent pas à améliorer nos conditions de vie, que ce soit pour la santé, le logement, les garderies, l’augmentation des salaires et des avantages sociaux, ou encore la lutte contre le changement climatique. Comme nous le savons, les investissements dans l’industrie de l’armement créent beaucoup moins d’emplois que dans n’importe quel autre secteur de l’économie. Et puis, bien sûr, il y a le coût d’une guerre nucléaire. Aucun prix n’est aussi élevé que celui-là.
C’est la raison pour laquelle le mouvement syndical a toujours adopté une position ferme contre la guerre, l’agression et l’augmentation des dépenses militaires. C’est précisément ce qu’il faut faire aujourd’hui. Washington et les hauts gradés de l’OTAN à Bruxelles réclament encore plus de dépenses pour la machine de guerre. Nous devons répondre d’une seule voix : « Leurs guerres, nos morts ! Pas en notre nom ! »
Le grondement des tambours de guerre est stupéfiant et ininterrompu. Il vise à effrayer le peuple et à faire taire toute interrogation ou toute opposition à leurs coups de sabre. En outre, il dépeint les partisans de la paix comme anti-démocrates. Mais si les syndicats, avec leurs alliés dans les mouvements populaires, s’expriment, cela pourrait avoir un impact important. Dans de nombreux pays de l’OTAN, les manifestations de masse contre cette alliance agressive et sa guerre par procuration en Ukraine se multiplient. Et de plus en plus de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine rejettent la nouvelle guerre froide de Washington contre la Chine.
Le Canada pourrait et devrait être une voix de paix plutôt qu’un défenseur des politiques étrangères des États-Unis et de celles de l’OTAN. C’est la raison pour laquelle le Congrès canadien de la paix et le Mouvement québécois pour la paix aspirent à travailler avec le CTC, les fédérations du travail, leurs affiliés, les conseils du travail et les sections locales afin de gagner une politique étrangère indépendante basée sur la paix et sur le désarmement. En ce sens, nous luttons également pour le retrait immédiat du Canada de l’OTAN, véritable armée globale des États-Unis.